Race emblématique de l’archipel nippon qui a pourtant failli disparaitre, découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur l’Akita inu.
Avec son physique facilement reconnaissable, l’Akita Inu compte parmi les chiens les plus élégants mais aussi les plus calmes. Son poil épais, sa queue touffue, sa tête large et ses yeux en amande le font ressembler à une grande peluche. Pourtant, la survie de ce chien japonais a longtemps été compromise !
De chien de garde à chien de combat, de chasseur à chien protégé, l’Akita Inu est un animal pas comme les autres. Et malgré son histoire mouvementée, l’Akita Inu est aujourd’hui une race standardisée, aux capacités cognitives étonnantes.
Vous souhaitez en savoir plus sur ce chien japonais ? Partez à la rencontre de l’Akita Inu, un chien aussi puissant que zen !
L’histoire de l’Akita Inu
Au tout début
L’Akita Inu tire son nom de son origine, la province d’Akita, située sur l’île d’Honshu. Quant à Inu, ce mot signifie “chien” en japonais.
Ses capacités physiques sont d’abord utilisées par les personnes de haut rang, pour garder leurs biens. Il devient aussi chasseur pour le gros gibier, comme les sangliers, les cerfs et même les ours !
Entre combats et reconnaissance
Vers la fin du XIXe siècle, l’Homme prend goût aux combats de chiens. L’Akita Inu, grand et robuste, est considéré comme un champion. La race est croisée avec le Mastiff et le Tosa, augmentant encore sa taille !
Bien que ces combats soient interdits au début du XXe siècle, ce chien japonais ancestral commence à disparaître. Heureusement, quelques années plus tard, le Dr Watase tire la sonnette d’alarme, engendrant un programme de protection de la race.
En 1931, l’Akita Inu est sacré “monument national” par le gouvernement japonais.
Les ravages de la guerre
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, les Akita Inu sont décimés pour leur fourrure, destinée à la confection de vêtements chauds pour l’armée. Si les Bergers allemands sont épargnés pour être réquisitionnés par les militaires et la police, les Akita Inu ont quasiment tous disparu à la fin de la guerre.
Les derniers individus issus de la souche pure sont retrouvés dans les montagnes.
Après quelques croisements pour sauver la race, les caractéristiques physiques de l’Akita Inu sont enfin fixées. L’Akita Inu devient une race officiellement reconnue en 1964.
Le chien japonais, un animal bien proportionné
Des pattes musclées, un dos solide et bien droit, un ventre relevé, une queue touffue et enroulée… L’Akita Inu est un chien japonais majestueux et puissant.
Son museau un peu allongé est surmonté d’une grosse truffe noire. Ses yeux foncés sont en amande et ses oreilles, dressées, ont une forme triangulaire.
En-dessous de son poil de couverture, court et dur, un épais sous-poil le protège des intempéries. Si les robes peuvent être de différentes couleurs, elles doivent toutes avoir de l’”urajiro”. Il s’agit des poils blancs situés sur les joues, sur la gorge, sur les côtés du museau, ainsi qu’à l’intérieur de la queue, sur le ventre, le poitrail, et à l’extérieur de chaque membre.
L’Akita Inu, un chien paisible
Très attaché à son foyer, loyal et fidèle, le chien japonais est aussi très indépendant. Toute son affection est dédiée à sa famille, et les étrangers ne l’intéressent pas. Peu enclin à faire des câlins, il apprécie la tranquillité. Au calme dans son endroit préféré, il garde tout de même un œil attentif sur ce qui se passe alentour.
Sa grande intelligence et sa capacité de raisonnement sont impressionnantes. Elles nécessitent d’ailleurs une solide éducation dès son plus jeune âge.
Comme tous les canidés, l’Akita Inu a besoin de prendre l’air. Il adore les longues promenades durant lesquelles il peut vadrouiller un peu partout, plutôt que courir derrière son maître, à pied ou à vélo.
L’importance de l’éducation
Intelligent, l’Akita Inu est aussi un animal fier. Il faut donc savoir adapter son éducation à son fort caractère.
Patience et constance sont les maîtres mots d’un apprentissage réussi avec ce chien japonais. Lors de séances courtes et ludiques, les ordres de base, ainsi que le rappel, peuvent vite s’acquérir.
La socialisation est également un rouage essentiel pour une vie heureuse avec un Akita Inu. Sensible, il peut s’avérer impulsif. C’est pourquoi il est indispensable de le familiariser avec toutes les personnes qui font partie de sa vie, ainsi qu’avec des situations qu’il sera amené à vivre.
La santé de l’Akita Inu
L’alimentation
Deux ou trois repas par jour avec une nourriture de bonne qualité suffisent pour satisfaire l’appétit du chien japonais. Bien sûr, son alimentation est adaptée à son âge et ses besoins. Sans oublier de l’eau propre et fraîche toujours à disposition !
Après chaque dégustation, il doit prendre le temps de digérer. Cela diminue le risque de retournement d’estomac.
Le toilettage
Le chien japonais aime la propreté. Comme les chats, il s’occupe seul de sa toilette.
Il suffit donc de le brosser une fois par semaine, plus fréquemment en période de mue, pour entretenir son poil.
Cependant, la vigilance reste de mise envers les parasites tels que les puces, les tiques ou les vers. Le nettoyage de ses oreilles et de ses yeux avec un produit spécifique fait aussi partie des rituels de soin.
Les maladies
L’Akita Inu étant résistant, il est peu sensible aux maladies. Toutefois, il arrive que certains individus souffrent de problèmes articulaires ou dermatologiques. En cas de doute ou pour un simple contrôle, une visite chez le vétérinaire permet de faire le point sur la santé de l’animal.
Présent sur notre planète depuis des centaines d’années, l’Akita Inu a pourtant bien failli complètement disparaître plusieurs fois. Reconnu comme étant le chien emblématique du Japon, il est zen, observateur et très intelligent. Il réserve son amour à son maître avec lequel il peut devenir très complice. Bien éduqué et sociabilisé, c’est un chien vraiment adorable, dont la confiance est un véritable cadeau.
